PHOTO : RADIO-CANADA / SIMON TURCOTTE
Une vingtaine de producteurs du Bas-Saint-Laurent tentent de commercialiser l’asclépiade dans la région.
La Coopérative Monark, dont font partie les producteurs, a récemment fait l’acquisition d’une machine pour faire une première transformation de la plante à Notre-Dame-des-Neiges.
Actuellement, on fait des tests pour la produire [la plante], la reproduire et même la transformer
, explique Steeve Roy, qui cultive l’asclépiade depuis trois ans. Entre l’instant présent et l’instant où ça va être rentable, il y a un bon bout de chemin à faire
, affirme-t-il.
Même si la route pour le mener à terme risque d’être longue, le projet avance. À preuve, une ressource vient d’être embauchée par la Coopérative Monark pour développer la production au Bas-Saint-Laurent et trouver de potentiels clients.
Il y a déjà des gens qui entrent en contact avec nous
, explique le coordonnateur de la filière asclépiade au Bas-Saint-Laurent pour la coopérative, Alexandre Bérubé-Beaulieu. Notre usine de transformation est en rodage et on est prêts à transformer la récolte de 2018
, précise-t-il.
Il ajoute que les vertus de l’asclépiade sont déjà bien connues.
Le côté isolant textile, on le connaît assez bien. C’est un produit qui peut être filé et retransformé. Il y a aussi un côté absorbant pétrolier qui a déjà été utilisé, donc on peut l’utiliser dans le vêtement, mais aussi pour d’autres utilisations.
Le nom de la coopérative, Monark, fait référence au papillon monarque. L’asclépiade est l’une des plantes dont le papillon a besoin pour survivre, notamment pour y déposer ses œufs et pour s’y nourrir.
Source : Radio-Canada